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  • Photo du rédacteurSophie Bakan

Le triangle dramatique de Karpman


Le triangle de Karpman est un outil psychologique issu de l'analyse transactionnelle qui concours à une prise de conscience et une compréhension meilleure de ce qui se joue dans les relations entre deux personnes et dans les groupes.

Également nommé Triangle dramatique de Karpman, ce modèle relationnel a été proposé par Stephen Karpman en 1968 pour déchiffrer certains problèmes relationnels caractéristiques.

Pour cela il a décrit 3 grands rôles qui sont joués par les différentes personnes en communication. Les rôles sont interchangeables et le passage d’une position à une autre peut se faire très rapidement.

Comment fonctionne ce jeu psychologique.

Tout le monde à un moment ou à un autre de sa vie participe inconsciemment à ce jeu psychologique. Les rôles sont interchangeables, ce qui signifie qu’au cours d’une même conversation, nous passons de la victime au sauveteur ou au bourreau, en fonctions des situations. Et chacun trouve des bénéfices dans le rôle joué.

 




La victime :

Elle se plaint, se rabaisse, s’apitoie sur son sort. Evite les responsabilités pour se valoriser. La vie est dure, j’ai besoin d’attention. Je suis faible et j’ai besoin d’aide. La victime attire l’attention sur elle, en particulier celle du sauveur. Elle espère que quelqu’un, le sauveur, saura subvenir à ses besoins car elle n’y parvient pas par elle-même. Elle est victime, ne fait pas d’objectifs en place pour améliorer sa vie, son mal-être est la responsabilité du bourreau, elle n’est qu’une victime innocente.

Ses phrases favorites sont :

  • Je n’ai jamais de chance, pour toi c’est plus facile.

  • Tu ne m’appelles jamais, tu ne viens jamais me voir, personne ne fait attention à moi.

  • Même si je fais les choses bien, tu me fais tout le temps des reproches.

La victime sert une multitude de phrases négative parce qu’elle se complait dans son rôle de victime.Elle ne souhaite pas que la situation change, car elle n’aurait alors plus d’excuses et serait obligée de prendre ses responsabilités et de s’assumer, elle ne pourrait plus quémander

l’attention d’un sauveur. Pour la victime, le bourreau, lui, est partout : pas seulement dans les personnes, mais aussi dans les responsabilités comme par exemple les tâches à faire, obligations professionnelles. Tout est un prétexte pour se plaindre.

 

Le sauveur :

L’intérêt du rôle du sauveur est bien plus évident, puisque c’est le rôle le plus gratifiant. Il favorise une bonne image de soi et une bonne image auprès des autres. Mais ce n’est pas tout, car cela lui apporte de la satisfaction que quelqu’un lui fasse confiance. Le sauveur aime avoir quelqu’un dépendant de lui et d’avoir du contrôle sur cette personne.

Et c’est là tout le problème : le sauveur place la victime en incapacité. Pour lui, la victime ne pourrait pas s’en sortir sans sa présence.

Le sauveur est souvent une ancienne victime d’un autre Jeu. Et lorsqu’il voit Il la même situation se produire chez autrui, il ressent un malaise, ce qui le pousse à agir même quand on ne lui a rien demandé. Le sauveur s’occupe des besoins des autres pour oublier ses propres besoins insatisfaits.

 

Ses phrases favorites sont :

  • Je suis occupé mais je vais me débrouiller pour t’aider.

  • Je vais le faire pour toi

  • Laisse-moi m’occuper de ça pour toi

  • Je fais ça pour toi

  •  

Le sauveur n’a aucun intérêt à ce que la situation s’arrange à l’instar la victime, car si le problème est fini, son rôle prend fin et il tous ses avantages seraient ruinés.

Il est à différencier des “sauveteurs” : pompiers, secouristes… qui eux passent à l’action et corrigent la situation en ne faisant pas semblant d’essayer comme le fait le sauveur.

Pour entretenir son rôle, le sauveur a besoin d’une victime mais aussi d’un bourreau pour justifier son existence.

 

La Trousse De Secours de Claude Steiner

Pour les Sauveurs en herbe, voici un outil d’analyse transactionnelle qui vous sera bien utile. À partir du moment où vous vous dites “je devrais faire quelque chose pour cette personne”, ou bien que vous preniez pour vous plus de plus de 50% d’un travail ; voici 4 questions importantes à vous poser :

  1. Est-ce que j’ai une responsabilité dans cette affaire ?

  2. Est-ce que cela relève de ma compétence ?

  3. Ai-je envie d’aider cette personne ?

  4. M’a-t-on clairement demandé d’aider ?

Si vous dites “oui” à ces 4 questions, alors vous pouvez vous permettre d’aider la personne. Si vous dites “non” à l’une de ces questions et particulièrement la dernière alors arrêtez-vous un moment pour réfléchir à votre action. Si vous dites “non” à deux de ces questions ou plus, vous êtes en train de jouer le Sauveur n’y allez pas.

 

Le bourreau :

Le bourreau trouve bénéfice à libérer ses pulsions agressives sur une autre personne : la victime. Il agit pour dicter son comportement à la victime de manière plus ou moins violente et obtenir quelque chose en retour.

Le bourreau est généralement un ancien sauveur désabusé qui n’a conscience que de ses propres besoins, ceux des autres n’existent pas.

Il dirige, il orchestre, c’est lui qui dicte les règles et corrige en cas d’erreur. Et il ne supporte pas le plus petit écart de la victime qui subit alors des propos de reproches, dévalorisant et humiliants qui sont destinés à la mettre en position d’infériorité ou à la faire culpabiliser. Son attitude est mue par la peur face aux autres, il ressent qu’il doit se défendre d’un ennemi imaginaire. La victime lui permet de se sentir et fort et compétent.

 

Ses phrases favorites sont :

 

  • Je te le dis tout le temps.

  • Avec tout ce que je fais pour toi.

  • A cause toi, regarde ce que tu m’as fait faire

  • Tu ne le fais pas comme cela doit être fait.

  • Fais un effort.

 

Ses phrases commencent par Tu, sont à connotation négatives et sont utilisées pour descendre la victime.

Parfois, le bourreau n’est une personne. Cela peut aussi être une maladie, un handicap, une addiction, ou n’importe quelle responsabilité qui n’est pas acceptée comme par exemple des obligations professionnelles.

Le bourreau ne reste pas toujours un bourreau. Comme nous l’avons vu en début d’article, les différents rôles sont redistribués en cas de nécessité, c’est à dire lorsqu’un des protagonistes vit une situation insupportable qui le pousse à changer de rôle et oblige ainsi les autres à changer également de rôle.

 

Comment les rôles s’interchangent : 

Un sauveur fatigué d’une victime qui ne le laisser pas agir deviendra bourreau. Une victime lassée de voir un sauveur tout commander deviendra bourreau.

Le bourreau adapte ensuite son rôle en fonction de ce changement.

Si le sauveur devient bourreau, le bourreau deviendra alors sauveur.

Si le sauveur est rejeté par la victime il deviendra victime lui-même et la victime deviendra alors bourreau.

 

Comment sortir du Triangle de Karpman :

Les rôles joués vous enferment dans une fausse perception de la réalité, une spirale infernale et destructrice qui ne vous rendra jamais heureux, malgré les bénéfices que vous croyez en tirer, c’est pourquoi il est essentiel pour vous de sortir de ce mode de relation.

 

Prenez conscience du rôle que vous jouez et de celui des autres personnes autour de vous. Prenez du recul pour mieux observer vos relations. Soyez attentif à vos comportements et à vos émotions et comportements de tous les jours, car ce sont toujours les mêmes scénarios qui reviennent inlassablement dans ce jeu psychologique.

 

La solution la plus efficace pour se sortir de là c’est de refuser votre rôle. Pour que le Triangle de Karpman fonctionne il faut une victime, un sauveur et un bourreau.

 

Etes-vous une personne qui a tendance à se plaindre ?

Soyez acteur de votre vie, devenez responsable et ne vous posez plus en victime à compter continuellement sur l’aide des autres en cas de difficulté.

 

Etes-vous une personne qui a tendance à sauver les autres ? 

Rappelez-vous chaque jour qu’aider ne signifie pas sauver. Lorsque vous avez envie d’intervenir, demandez-vous si la personne pour laquelle vous faites ça vous a solliciter, ou si vous agissez de votre propre chef. Et interrogez-vous sur les limites de l’aide que vous pouvez apporter.

 

Etes-vous une personne qui a tendance à être agressif ? 

Veillez à modérer votre colère. Surtout lorsque vous ressentez de la frustration car les autres n’agissent pas comme vous le souhaitez. Apprenez à encourager plutôt qu’a rabaisser, écoutez-vous parler aux autres. Demandez-vous si vos propos sont acceptables, dépourvus d’agressivité et d’autoritarisme.

 

Faites en sorte d’être un miroir :

Faites la victime face à une victime, faites le sauveur face à un sauveur et faites le bourreau face à un bourreau. Ce comportement stoppe le jeu car il n’a pas de rôle complémentaire.

Exemple : quelqu’un se plaint à vous de ses difficultés pour que vous le preniez en charge, alors parlez de vos propres difficultés en essayant de vous faire prendre en charge.

Le message est clair, je ne suis pas ton rôle complémentaire, tu peux aller chercher ailleurs un partenaire de jeu.

Rester neutre et bienveillant, demandez à l’autre de préciser ce qui est attendu de part et d’autre dans la relation pourra également aider votre interlocuteur à se “re-saisir”, pour répondre aux questions et participer à une discussion plus constructive.

 

Enfin, si rien ne fonctionne, il existe une solution plus brutale : Foncer dans le jeu en créant une escalade de puissance. Allez plus loin, soyez plus fort, cela peut décontenancer l’autre et lui faire stopper ses comportements toxiques.

 

Ceci dit, et cela n’engage que moi, la meilleure solution est de ne pas se prendre dans ce jeu dangereux, en vus extirpant de votre rôle dès que vous en prenez conscience dans une relation.

Se retrouver coincé dans ce triangle peut créer des relations malsaines et de la souffrance émotionnelle. La thérapie peut vous aider à :

Prendre conscience des rôles que vous jouez et de leur impact sur vos relations.

Identifier les schémas de pensée et de comportement qui vous maintiennent dans le triangle.

Développer des compétences d'affirmation de soi et de communication saine.

Renforcer votre estime de soi et votre sentiment d'autonomie.

Apprendre à établir des relations saines et positives.

 

 

Sources :

Le Triangle dramatique - De la manipulation à la compassion et au bien-être relationnel, Docteur Stephen Karpman

Le triangle maléfique : Victime, sauveteur, bourreau : sortir de nos relations toxiques, Pascal Ide

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