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La communication NonViolente ou CNV :
L’expression « NonViolent Communication » est devenue une marque déposée aux États-Unis
« Communication NonViolente », avec les majuscules et sans espace ni trait d’union, en est la traduction en français. Nous utilisons donc l’expression Communication NonViolente pour faire référence spécifiquement au processus créé par Marshall Rosenberg.
Selon son fondateur, Marshall Rosenberg, psychologue américain, né en 1934, la Communication NonViolente est « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ». Outil de communication ou de développement personnel pour certains ou encore art de vivre pour les autres, au service du changement social, la Communication NonViolente donne des moyens concrets et profonds de retrouver la connexion à l’autre, hors critiques, jugements et reproches.
La CNV permet d’identifier nos besoins réciproques, nous encourage à utiliser le langage du cœur et la coopération, plutôt que celui qui nourrit la peur et la culpabilité. Née du constat que qu’améliorer sa vie est la motivation la plus profonde chez l’être humain dans ses actions, elle nous pousse à assumer la responsabilité de nos choix et à améliorer la qualité de nos relations. A se questionner sur les motivations de certains humains à agir avec violence, alors d’autres parviennent à garder intacte leur bienveillance. La CNV vise donc à modifier des habitudes qui nous ont coupées de cet élan naturel de contribution, et favoriser l’émergence, la reconnexion à cette bienveillance naturelle.
« La violence est l’expression tragique de nos besoin non satisfaits ». - Marshall Rosenberg –
La CNV ce n’est pas de simplement améliorer ses relations à l’échelle individuelle ou d’un petit groupe, mais c’est aussi un travail sur soi, devenir conscients de nos croyances, de nos conditionnements, de nos besoins, et de nos limites personnelles. Elle nous invite à devenir des citoyens plus conscients, émancipés d’anciens schémas et systèmes de pensée, nous devenons les actrices et les acteurs du changement social. Nous contribuons à l’émergence de nouveaux modes de faire et d’être, basés sur la collaboration.
La Communication NonViolente repose sur un processus en quatre étapes, que l’on nomme
également OSBD (pour Observation, Sentiment, Besoin, Demande)
La première étape est celle de l’Observation : que se passe-t-il, d’un point de vue neutre, objectif ?
Nous décrivons la situation, les faits, de manière objective. « Tu es toujours en retard » n’est pas une observation, c’est un jugement. En revanche, « tu es arrivé trois fois après l’heure convenue cette semaine » est une observation.
La deuxième étape est celle du Sentiment : quand il se passe [telle chose, l’observation] comment je me sens ? Il peut être difficile de mettre des mots sur notre ressenti, et ce que nous nommons sentiment n’en est d’ailleurs pas toujours un (incompris, rejeté, trahi, ne sont pas des sentiments par exemple, car ils impliquent autrui, tandis que surpris, apaisé, fâché, triste sont des sentiments).
La troisième étape est celle de se relier au Besoin : je me sens [sentiment], de quoi ai-je besoin ? Le besoin en CNV, nous pousse à agir. Nous allons voir que nous avons tous les mêmes besoins, mais des stratégies différentes pour satisfaire ces besoins.
La quatrième étape consiste à faire une Demande. Cette demande est faite de façon positive, (j’annonce ce que je veux plutôt que ce que je ne veux pas). La demande est concrète, précise et ouverte (si je ne suis pas prêt à entendre un « non » à ma demande, alors c’est une exigence et non une demande).
Les « besoins » en CNV ?
En CNV, le terme « besoin » sors de l’utilité quotidienne que nous lui donnons. Un besoin est « une manifestation de la vie » comme le disait Marshall Rosenberg, ou un « j’aime vivre » comme les appelle Issâ Padovani.
Les besoins sont universels : nourriture, mouvement, de chaleur humaine, de confort, besoin de sens, de se sentir en sécurité, d’harmonie, etc. Ils ne sont pas attachés à un contexte, une personne, un objet, une situation particulière. Et il existe une multitude de manières de les satisfaire : ce sont des stratégies.
Distinguons un besoin d’une stratégie : j’ai besoin de me nourrir. Je n’ai pas besoin de chocolat. Le chocolat est une stratégie pour me nourrir. D’ailleurs le chocolat peut aussi être une stratégie pour nourrir un besoin différent, de réconfort par exemple.
En identifiant clairement nos émotions et nos besoins, nous améliorons notre relation à nous-même : davantage à l’écoute de nos aspirations, de nos limites, de nos schémas de pensées aussi. Nous apprenons à nous donner de « l’auto-empathie » quand nous en avons besoin et si nous en avons les ressources. En bref, la CNV est un formidable outil pour mieux se connaître et parfois même, elle permet de soigner de vieilles blessures émotionnelles, en acceptant d’aller les rencontrer.
La CNV ne nous évite pas les conflits, elle nous donne des outils pour mieux les vivre.